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LA FLORE
 
 

 

 

L’Auvergne possède plus de 2000 plantes à fleurs.

A peine la neige s’est-elle retirée sur les hauteurs qui dominent la vallée que jaillissent du sol détrempé de mars, dans la mousse tiède de la forêt et en tapis serré, les perce-neige élégantes ; dans l’herbe grise des prés, poussent les crocus bleus et blancs auxquels succèdent les orchis violets, les jonquilles.
Dans les bois, ce sont les dentaires mauves au feuillage décoratif, les scilles bleus qui, en coulées épaisses, dévalent sous les arbres encore dénudés. En fin mai, lent à venir, le printemps transforme subitement la vallée ; en trois semaines, il la revêt de frondaisons épaisses.
Lorsque l’herbe se hausse, apparaissent les narcisses, les trolles, les hautes renoncules à feuilles d’aconit, les centaurées.

 

 

 

 

Dans les régions dénudées, près de sommets, dans les hauts vallons (1600 – 1800m), les témoins de la flore alpine s’éveillent ; la fragile soldanelle côtoie la dernière tâche de neige, la benoîte dorée, la petite gentiane bleue devenue fort rare, l’anémone alpine, l’anémone soufrée, le trèfle alpin, l’androsace et le saxifrage, fleurissent les pentes abruptes au chaud soleil de l’été.

 

Les landes, les pentes de la vallée se couvrent de l’or des diverses espèces de genêts auxquels s’ajouteront, dans l’herbe fine, la pensée alpine, la campanule, l’œillet et la jasione que juillet voit escalader les sommets.

 

Lorsque les prés - où les ombellifères et la scabieuse sont devenues géantes – ont été fauchés, la floraison recommence en miniature tandis que les pâturages supérieurs (1200 – 1600m) et les landes s’épanouissent à leur tour : gentiane jaune et élevée, arnica, arnica montana (utilisée dans une cinquantaine de spécialités pharmaceutiques, homéopathiques ou non), œillets, pensées.
 
 
 

Dans les terrains meubles, des coupes de bois fleurissent les dés pourpres et de la digitale et, par endroits d’élection, les sabots bleus de l’aconit et le lys martagon dans les rochers, la rose alpine sans épines.

Dans les ravins humides, l’adénostyle tapisse de ses amples feuilles la terre brune et mêle sa grappe mauve à celle de la cicerbita bleue.

 

 

Sur les rives des lacs, au bord des ruisseaux et au long des talus, l’osier fleuri met la note rose de ses groupements épais et ondulants. C’est à l’époque où les sommets moyens, les hauts plateaux couverts d’herbages prennent une magnifique teinte rose dues à une fine graminée, l’agrostide élevée à épillet composé qui a remplacé, peu à peu, grâce aux fumades des troupeaux, le dur « poil de bouc » ou nard. Des taches d’œillets superbes, doucement parfumés, marquent les ravins et les talus.

Dans les tourbières, appelées dans le pays « saignes », « mortes » ou « narses », fleurissent : populages, linaigrettes, circes de haute taille, lychnis et parfois les étranges drosera ou « plantes carnivores », et dans la mousse des ruisseaux frais, on trouve l’étoile blanche de la pyrole. Le plantain maritime abonde aux environs de la plupart des sources salées.

Quand vient août, déjà s’éveille la bruyère dont l’étalement mauve glisse sur tous les sommets et côtoie des régions à sols profond et frais exposées au nord et nord-est, envahies par les arbustes de myrtilles que l’automne va commencer à rougir. Les colchiques apparaissent dans les prés, les feuillages rougissent ; la féerie de l’automne peut commencer.

L’originalité de cette flore est dans les ensembles nettement caractérisés qui se succèdent au gré de la nature du terrain, de l’altitude et de la saison : fleurs des prés, des pâturages et des landes, des ravins, des sous-bois, fleurs des régions alpines, fleurs des régions méridionales.

Le sapin et le hêtre sont les plus répandus dans la région. Ils couvent les pentes et certains plateaux, surtout à l’ouest du massif et jusqu’à 1400 mètres d’altitude. L’espèce adaptée aux régions plus sèches (flanc est du massif) est le beau pin d’auvergne, variété du pin sylvestre au tronc bien visible, aux branches partant à angle droit, qui forme des bois clairs et s’accroche aux terrains les plus ingrats, le frêne et le sorbier sont communs.

Sur les hauts plateaux et les cols, le saule nain étend ses rubans argentés dans les pâturages. Sur les plateaux granitiques, les landes de fougères et de bruyères, coupées de fins bouleaux, alternent avec le bocage.

La Haute-Auvergne a souffert d’un déboisement lent qui, au cours des siècles a donné naissance aux landes et aux pacages alpestres. De grands espaces ont été reboisés avec le pin de Haguenau, autre variété du pin sylvestre, et l’épicéa sous le couvert desquels s’installent les espèces indigènes qui les remplaceront.

Les lisières des bois, les clairières et les pâturages, en fin d’été, produisent de bonnes espèces de champignons : les cèpes (bolets, le mousseron, la chanterelle, le lactaire délicieux, la grande coulemelle, l’hydne, le clavaire et bien sûr, le petit gris d’auvergne.
 
 
 
 
 
 
LA FAUNE
 
 
 
 

La pelouse et la forêt, les vieux murs et les ruisseaux, la lande, les hauts plateaux, les sommets, sont peuplés d’une faune diverse dont le promeneur ne voit d’ailleurs que les espèces communes.

 

Parmi les oiseaux, nombreuses sont les alouettes qu’on lève sur la lande et qui chantent dans le soleil. Les hirondelles et les martinets sillonnent l’air, les pouillots peuplent les feuillages du bord des rivières, les lavandières y descendent avec grâce.

Les chardonnerets, les bouvreuils, quelques merles et grives viennent au bord des habitations. Sur les hauts pâturages, l’œil rencontre toujours le vol majestueux des oiseaux de proie, épervier, busard cendré avec sa femelle brune, busard Saint-Martin, buses, faucon, faucon pélerin.

 

 

 

 
 

Le gibier n’est pas très abondant ; seuls quelques lièvres s’aperçoivent au crépuscule. Les renards et les martres s’aperçoivent ça et là. Le hérisson, le campagnol, la taupe, la musaraigne sont nombreux. Dans les murs des landes, les lézards (vert, vivipare, des murailles et des souches), la salamandre et le triton sont communs. Les marmottes se rencontrent fréquemment dans les plaines brûlées (200 mètres du chalet).

 

Les grenouilles (vertes, rousses, agiles) et les crapauds sont très nombreux à proximité des mares (vous en rencontrerez d’ailleurs facilement près de l’étendue d’eau à 30 mètres du chalet).

 

Dans les ruisseaux clairs, on pêche la truite, on trouve l’anguille et, en certains endroits, l’écrevisse. Les papillons sont très nombreux et éclatants (vanesse, macaon, lycène, sphinx, citron, etc…) De ravissants scarabées et des insectes aux couleurs chatoyantes révèlent la richesse de la région bien connue des entomologistes.